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Sommet de 2600 mètres d’altitude (panorama sur les Ecrins, les Aiguilles d’Arves et sur le Mont-blanc).
Pour prolonger la découverte du pays des bergers, Azize propose de gravir la Roche Olvéra. Qui dit berger dit élevage et, puisque nous sommes en montagne, alpage. Le guide vous conduit effectivement dans les anciens « champs à moutons », où les troupeaux continuent d’ailleurs à paître. Ce n’est pas pour rien que la Vallée d’Or est aussi appelée « Vallée des Brebis ». Autrefois, les cultivateurs élevaient pour leur laine une quinzaine de moutons qui, consignés l’hiver avec les vaches à l’étable, réchauffaient le cultivateur et sa famille en attendant l’été avec impatience pour pouvoir brouter à satiété l’herbe des alpages. Aujourd’hui, on aperçoit encore, ici ou là, sur les pentes les plus hautes, d’immenses troupeaux de milliers de têtes, du plus bel effet sur la photo si le soleil est de la partie. Monter à la Roche Olvéra, c’est donc plonger à nouveau au cœur de la communauté agropastorale d’antan.
C’est aussi se rapprocher du Galibier, ce géant vers lequel convergent les regards et qui, du balcon de l’appartement, semble inaccessible, trop lointain. La Roche Olvéra ne mène pas au Galibier, mais le sommet mythique apparaît soudain presque à portée de la main. Il faut donc monter à la Roche Olvéra pour sentir battre le cœur du Galibier, que vous apercevrez dans la pelouse alpine, au détour d’un lacet, en montant en voiture jusqu’au point de départ de la promenade. Mais si le Galibier règne incontestablement sur Valloire, auquel son nom est associé à plusieurs reprises, et sur le cœur des habitants, il partage son empire avec les fascinantes Aiguilles d’Arves, que l’on aperçoit aussi du haut de la Roche Olvéra. Une fois au sommet, on pourra donc, comme Pâris sur le mont Ida, jouer les arbitres pour le concours de beauté voyant s’affronter le géant magnifique et les Trois Grâces. Que demander de plus. La Roche Olvéra, c’est aussi une sorte de podium qui permet de voir, par-dessus le col du Galibier, le massif des Ecrins, merveille de l’Oisans, couronné par les neiges éternelles. Nous sommes décidément aux premières loges. Enfin, du haut de la roche, si le temps est dégagé, le Mont-blanc se joint à la fête, pour un spectacle de toute beauté.
Tout ceci devrait donner des ailes à ceux qui accompagneront Azize, ce veinard qui chaque semaine, peut contempler tous ces sommets. On franchira donc allègrement la pente et le dénivelé qui séparent le parking du belvédère de la Roche Olvéra, pour se retrouver à 2600 mètres d’altitude. Si elle s’adresse avant tout aux sportifs, cette randonnée ne comporte aucune difficulté. Alors, n’hésitez plus.